Aimer-Aider

 Comment permettre aux aidants familiaux de reconnaître leur statut ?

Aimer-Aider

Aimer-aider est un dépliant qui introduit la notion de proche-aidance. Il est le résultat d’une enquête d’usage réaliser avec le CDCA du Gard autour d’une problématique :

Comment permettre aux proches aidants de se reconnaître en tant que tel ?

Lors de notre enquête nous avons rencontré des aidants, professionnels de santé, experts œuvrant dans les associations d’aide. Nous avions besoin de comprendre leur parcours pour identifier les points de contact afin de les atteindre. Nos entretiens nous ont permis également de faire un travail sur le vocabulaire commun et sensible utilisé par tous.

Quels sont les objectifs du dépliant ?

1. Ne pas être un papier supplémentaire, inutile et invisible ! Pour atteindre cet objectif, nous avons voulu le rendre attractif visuellement par le jeu de couleurs et les illustrations. Nous avons souhaité l’écrire sur un ton accessible, celui de la « vraie vie ». Nous avons procédé à une impression sur un papier épais qui valorise la qualité de ton contenu.

2. Être compréhensible par tous.

3. Permettre aux lecteurs de se reconnaître en tant qu’aidant. Lui permettre de découvrir qu’il existe un mot sur sa situation et surtout des structures qui pourraient l’accompagner et lui apporter du répit.

4. Définir des canaux de distribution pour que le dépliant soit adressé par les professionnels de proximité (médecins de famille, pharmaciens, travailleurs sociaux)

5. Diriger vers un contact unique, qui sera en capacité de renseigner et d’orienter la personne. C’est déjà un effort pour la personne que de s’identifier en tant qu’aidant, nous ne voulons pas lui demander en plus de faire des recherches supplémentaires.

Qu’est-ce que l’on retient ?

Au-delà de la conception du dépliant comme objet (contenu éditorial, mise en page, etc), il est primordial de définir un scénario de distribution, de lecture et d’action. On ne peut plus produire des documents supplémentaires sans se soucier plus précisément de l’impact.

Pour ce développement, nous avons organisé plusieurs lectures commentées par des personnes extérieures au sujet (la cible du projet). Cet exercice nous a permis de faire des réajustements importants sur le vocabulaire, la compréhension des visuels.

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