Maison en Partage

Quelle solution logement pour les séniors autonomes isolés ?

Maison en Partage

« Maison en partage » est un label créé par le département du Gard. C’est une solution d’habitat pour les personnes seniors ou handicapées, qui ont des revenus modestes, qui sont autonomes mais à la recherche de lien social.
Cette solution propose des logements T1/T2 adaptés, des espaces communs où les locataires se retrouvent et la présence d’une animatrice de vie sociale.

Après 10 ans d’existence et la labellisation d’une vingtaine de résidences, nous avons réalisé une enquête d’usage pour faire un bilan d’expérience et caractériser le label. Ce qui est apparu nécessaire en vue des réflexions actuelles sur les formes d’habitat collectif et la recherche de solutions logement pour les personnes en perte d’autonomie.

Quelles ont été les étapes clefs ?

1.Visiter plusieurs Maisons en Partage. Ces visites ont été l’occasion de découvrir plusieurs résidences au travers des locataires qui y vivent, des animatrices qui y travaillent et des infrastructures qui accueillent tout ce monde.

2. Rencontrer les travailleurs des bailleurs sociaux, les agents des collectivités, pour comprendre leurs enjeux et les responsabilités de chacun.

3. Formuler un état des lieux sur les qualités et les difficultés transversales aux structures et donc appartenant vraiment au label et au format d’habitat “Maison en partage”. À partir de ces points clefs, on peut formuler des pistes d’actions et/ou de développement.

4. Des ateliers regroupant les locataires, leurs animatrices et les représentants de mairie ont été l’occasion de recueillir les réactions et projections sur les actions identifiées.

5.Tout le travail d’enquête, d’entretiens, de conclusions a été reporté dans un un livret. Il est important que ce livret soit diffusé à toutes les personnes ayant participé à l’enquête

Qu’est-ce que l’on retient ?

Cette enquête a été réalisée dans un contexte particulier, puisque le département était en pleine écriture du schéma des solidarités pour les années à venir. Tous les projets étaient donc en “pause” et en attente d’être reconduits. Cette incertitude a limité l’impact de l’enquête et son développement opérationnel. Le positionnement vis-à-vis de l’investissement des répondants en était aussi impacté.

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